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Ju-Jitsu
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  (Magazine «Butokukai News», Paris)

 

Dai JuJitsu Butokukai: le dynamisme

Le Ju-Jitsu est enseigné, normalement, d’une façon assez statique et rigide.
Dans les dojos du Ju-Jitsu Butokukai Club de France par contre, sous la férule de maître Stefano Surace, 10e dan Menkyo Kaiden, les entraînement se déroulent d’une façon très fluide et dynamique.
C’est là l’un des secrets de l’efficacité étonnante de cette forme de Ju-Jitsu.

L’un des secrets de l’efficacité légendaire du Dai JuJitsu Butokukai est sa dynamicité.

Elle est aussi l’une des caractéristiques qui frappent immédiatement l’observateur.

«C’est vraiment impressionnant» a commenté un haut gradé de karaté après avoir assister à la finale de la Coupe du monde (kumité libre) de Ju-Jitsu 1993 WBI, remportée par Mathieu Nicourt du Butokukai «mais je n’y ai rien compris: tout c’est déroulé à une telle vitesse!».

Mais comment arrive-t-on à cela?

On dit d’habitude que le ju-jitsu est basé sur le principe d’utiliser la force de l’adversaire. Mais cela n’est vrai que dans les formes les moins évoluées, les niveaux bas-moyens de cet art martial.

Dans le JuJitsu Butokukai, forme la plus perfectionnée, on utilise surtout des forces extérieures à l’agresseur et à l’agressé: les deux puissantes forces naturelles qui agissent sur tous les corps existants, vivants et non vivants, y compris les astres: l’inertie et la gravité.

L’inertie est la tendance d’un corps, une fois en mouvement, à continuer à bouger dans la même direction.

La gravité est une force qui attire les corps entre eux, par exemple les corps célestes: la lune, par inertie, tend à aller tout droit, mais la gravité de la Terre l’attire et la fait tourner autour d’elle.

En ce qui nous concerne, la gravité est la tendance d’un corps à «tomber au sol» (attiré, justement, par la Terre).

Eh bien, dans le JuJitsu Butokukai on utilise précisément l’inertie et la gravité de l’adversaire et de soi-même, en les combinant d’une façon extrêmement rationnelle, avec une intervention minime de la force musculaire.

C’est ainsi qu’une jeune fille peut projeter un grand gaillard: c’est l’inertie et la gravité qui travaillent pour elle.

Ce n’est pas par hasard que maître Ueshiba, l’un des plus grands maîtres de JuJitsu (qui ensuite en a tiré l’Aikido, forme stylisée et chorégraphique-formative sans but de défense, dérivée notamment des technique de JuJitsu concernant la défense à mains nues contre sabre, et viceversa) affirmait que dans cette discipline on utilise «les mêmes forces qui meuvent les astres».

il arrêtait là son explication, qui restait donc floue, ésotérique, selon ses habitudes. Maître Stefano Surace a estimé d’en révéler la signification de façon claire, rigoureusement scientifique, accessible à la fois aux Occidentaux et aux Orientaux.

A cela s’ajoute l’utilisation, toujours très rationnelle, de la force musculaire de l’adversaire et de ses points faibles et sensibles; ainsi que la mobilisation opportune et modulée de sa propre énergie interne, à partir notamment du hara.

De tout cela découlent certains principes. Par exemple:

1) Ne jamais s’opposer à l’inertie de l’adversaire.

2) Ne jamais s’opposer à sa propre inertie. L’utiliser systématiquement non seulement dans les techniques, mais dans tous les déplacements.

3) Additionner ses propres inertie et gravité et celles de l’adversaire.

4) N’ «entrer» que lorsque certaines conditions se vérifient: exemple, si l’adversaire reste bloqué par sa propre inertie.

5) Pousser l’adversaire à «entrer», lui faire trouver le vide et, une fois qu’il y reste bloqué par son inertie, appliquer une technique.

6) En ce qui concerne les atémi, éviter d’attaquer les point vitaux où un coup peut être mortel, la méthode étant fondamentalement non violente. Agir plutôt sur un de ces points sensibles où l’adversaire ne peut pas résister à une pression, et il est donc obligé de suivre le mouvement.

Le Butokukai

En 782 après JC, au Japon, l’empereur Kimmu fonda une célèbre Académie d’arts martiaux, le Butokukai, qui forma les premiers «Bushi», les redoutables guerriers nobles japonais.

Le mot Butokukai est traduit d’habitude «Ecole des vertus guerrières», la traduction plus précise de ses idéogrammes étant par contre, significativement, «Ecole de l’art d’arrêter la lance» et donc de bloquer les conflits, de défendre la paix.

A la fin du XIX siècle l’Empereur Mutsu Hito le fit renaître de ses cendres, y rassemblant les grands maîtres des plus importantes écoles d’arts martiaux traditionnels et authentiques de l’époque.

Le Butokukai devint le Conservatoire impérial des Arts Martiaux japonais jusqu’à la fin de la 2e guerre mondiale.

En ce qui concerne le JuJitsu, il était représenté par les grands maîtres des 11 écoles les plus prestigieuses alors existantes: Yoshin ryu, Shiten ryu, Kiushin ryu, Miura ryu, Takeuchi ryu, Fusen ryu, Kodokan, Seki guchi ryu, Sosui shitsu ryu et, d’une façon plus discrète, Daito ryu et Kito ryu.

Ces grands maîtres, jusque là rivaux entre eux, avaient mis au point, sur ordre de l’Empereur, une méthode à partir des techniques les plus évoluées de leurs écoles.

Cette méthode - dite «suprême» (Dai JuJitsu Butokukai) étant censée être le meilleur système de self défense ayant jamais été conçu - fut tenue strictement secrète, étant réservé à une certaine élite qui se refusa à en assurer la diffusion après 1945, pour des raisons de cohérence avec son éthique nipponne traditionnelle.

Un concours exceptionnel de circonstances permit à Stefano Surace de recevoir cet enseignement, qu’il dispense aujourd’hui pour empêcher qu’il tombe dans l’oubli, faisant partie du patrimoine universel.

Ces circonstances seront détaillées dans un de ses livres qui va bientôt paraître.

Universités, grandes écoles, clubs prestigieux, entreprises, fédérations sportives, organismes publics lui ont demandé d’organiser des cours permanents et des stages intensifs pour leurs cadres, leurs personnels, leurs membres; et des enseignants japonais et occidentaux de haut niveau (5e et 6e dan) d’autres disciplines martiales, notamment judo et karaté, ont tenu à y participer en tant qu’élèves.

Trois de ses élèves, Mathieu Nicourt, Frank Grillot et Andrea Stoppa ont remporté la Coupe du Monde de Ju-Jitsu en1993, 1994 et 1997.

Un succès si rapide s’explique par la compétence légendaire de maître Surace, l’efficacité réelle et non violente de son Ju-Jitsu, et ses bienfaits sur le plan sociale et humain: en pratiquant cet art martial authentique la lucidité, la rationalité, l’énergie, la sérénité, l’équilibre, la résistance aux maladies s’accroissent, le stress et l’anxiété s’effacent, les performances dans le travail et dans la vie personnelle s’améliorent, la jeunesse et la vie se tonifient.

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Web www.surace-jujitsu.fr